Moins lourd et moins volumineux qu'un pavé, votre livre ne manque pas de fraîcheur, d'humour, et surtout d'une certaine nostalgie dans laquelle je me suis retrouvé. Homme du Nord, je suis le drageon de deux racines. L'une arriva de Pologne il y a un siècle et demi et, de cette trajectoire, il se trouve que j'ai bien connu le monde de la mine qui vit toute ma jeunesse. L'autre est essentiellement attachée à la terre, celle des agriculteurs. De ces origines, le patois fut d'une certain façon ma langue natale...

Et puis, juste avant de vous lire, j'avais justement fait quelques balades pédestres dans la région, autour de la Mare à Goriaux, le long de la Honnelle, et j'avais parcouru cette fameuse trouée d'Aremberg, où j'avais remarqué qu'il manquait un pavé non loin de ce pont... En bref, c'est vous dire si votre bouquin m'a parlé, une tranche de vie bien épaisse !   Gérard G.

Je me suis régalée de toutes les évocations du pays des Ch'tis : la trouée d'Aremberg, la mine, la vie des mineurs, les beaux beffrois, les us et coutumes, le folklore, les cathédrales, la bouffe et la boisson... Je me suis étonnée, du coup, que tu n'aies pas parlé de la flammiche au Maroilles, de la carbonade, du Welch,...

Merci , j'ai fait des découvertes : l'origine Ch'ti du K-Way,et du Carambar ! Et merci aussi, vraiment, pour la liste des personnalités que le pays des Ch'tis a données à la France ! Sacrés gins du Nord ! Franchement, ça fait chaud au coeur cet hommage que tu rends à ta petite patrie et à son peuple. Et ce qui me touche le plus, c'est ce que tu exprimes de l'âme de ce pays et de ses hommes et femmes.    Françoise P.

Hé bin, camarat', cha dot bouillir dins tiet' pour ti écrire des trucs parels ! Mi, j'prins grand'mint d'plaisi à lire t'liv, fot dire que j'sus né dins un coron à Escaudain et que m'langue maternelle ché l'rouchi, alors tes histoires ché pas des cacouilles bernioules, ché du vécu.

J'm'artrouve dins m'n'enfance avec m'mère, m'père, m'mémère, mes matantes, mes monocoques, mes cousins mes camarats', cha m'ermue. Ya qu'un truc qu'javos oublié, ché qu'in applot les files des guernouilles... Le bonheur.

Alors merci...    Jean  F.

Pauline Dreyfus a choisi une journée, une seule, le mercredi 22 mai 1968, pour situer la totalité de l'action de son ouvrage. Une sacrée journée , dans la mesure où elle se déroule entièrement dans l'un des plus prestigieux palaces parisiens, l'Hôtel Meurice, rue de Rivoli, où le prix Roger Nimier doit être remis à un tout jeune écrivain, Patrick Modiano, pour son premier roman Place de l'Etoile.

Dehors, le pays est paralysé, la rue est envahie par les manifestants, les pavés s'envolent et les barricades se dressent.

Dans le palace, ce jour-là, la milliardaire Florence Gould, a prévu d'organiser son déjeuner rituel auquel elle invite une brochette de célébrités, parmi lesquelles Salvador Dali, Paul Morand, Antoine Blondin, Marcel Jouhandeau, Jean-Paul Getty...

Mais en ce 22 mai, rien, absolument rien, ne se passera comme prévu. Le choc de deux mondes : les ors du palace, les fortunes ultra provocatrices et, à l'extérieur, les mots, les discours, l'autogestion révolutionnaire...

Quel beau roman, sans doute pas si éloigné de ce qui fut une réalité.

Pauline  Dreyfus

Ne pas dormir rend fatigué, ne pas rêver rend mort.   Talmud.    

                                                                                Rêvons donc.