Voici comment terminer une année vraiment pas drôle avec quelques sourires pas forcément bêtes...

Ulysse, grouille-toi, ta femme t'attend !

     C'est ainsi qu'Antoine Blondin résume L'Odyssée, en une seule phrase.

Si vous m'avez compris, c'est que je me suis mal exprimé.    Pierre Assouline.

     Mieux vaut en sourire, sinon, c'est vachard.

Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?

     On se le demande !

Dès mon plus jeune âge, j'ai interrompu mes études pour aller à l'école.     Georges Bernard Shaw.

     Eh ben ! Ils vont être contents tous ces enseignants qui se démènent...

Trois personnes peuvent garder un secret, si deux d'entre elles sont mortes.      Benjamin Franklin.

     Celui-là, il a beaucoup vécu.

Ce type présentait autant d'intérêt pour moi qu'un éventail pour un Esquimau.

     Au moins, c'est clair !

Un homme qui tombe à l'eau n'a pas sa place à bord.    Eric Tabarly.

     Dramatiquement prémonitoire.

Ce n'est pas parce qu'on est riche qu'on va se mettre à manger deux poulets par repas.       Marcel Dassault.

     L'appétit a effectivement ses limites.

Plus c'est inutile, plus c'est beau. N'importe quel alpiniste te le confirmera.

     Ca s'appelle d'ailleurs la beauté du geste.

Son mari, il n'avait vraiment pas inventé le gorgonzola.

    Ni l'eau tiède.

J'ai choisi de lire ce bouquin simplement à cause du nom de son auteur. C'est un Legardinier, donc c'est très bien. Et, une fois encore, je n'ai pas été déçu.

D'autant que j'ai toujours adoré les rares auteurs capables de changer carrément de genre, plutôt que de se cantonner ad vitam aeternam dans l'exploitation exclusive d'un filon qui interdit au lecteur fidèle la moindre surprise.

Ici, l'homme au chat a abandonné les joyeuses comédies auxquelles il nous a habitués, même si l'humour tient son rang. Et le voici qui nous emmène, qui nous embarque... dans une sorte de thriller ésotérique, historique, archéologique, quasiment mystique... j'en passe et des pires... et en dépit des 500 pages, il parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout d'un suspense proprement démentiel. C'est bien le terme qui convient vu le nombre de déments - et non des moindres - que les deux héros fort attachants  vont être amenés à combattre.

Du British Museum aux confins désertiques de l'Ecosse, en passant par les restes engloutis au fond du lac Nasser du temple égyptien d'Abou Simbel, quel voyage ! Quelle imagination ! Et peut-être surtout quel travail de documentation, pour que la part de l'imaginaire soit la plus mince possible !

Bref, un travail d'orfèvre, une fois encore conclu par ce dernier chapitre adressé au lecteur et écrit, comme à chaque fois, à l'encre de la sincérité.

S'il vous manque encore une idée de cadeau pour les fêtes...

Gilles Legardinier

La vie nous enseigne que, parfois, ce sont les fous qui ont raison.  

Winston  Churchill.

            L'homme au cigare était, paraît-il, coutumier de ce grain de folie...

Pour oublier, l'espace de quelques secondes, les ravages de la Covid, le réchauffement de la planète, les taxes... et les impôts... et les taxes...

A peine rentré d'une interminable croisade, l'épouse cloîtrée en son château se jette aux pieds de son seigneur et maître, pour aller droit à l'essentiel :

     - Dites-moi, mon bon ami, pendant toutes ces années m'avez-vous été fidèle ?

Lui ne compte pas s'embarrasser de discours inutiles :

     - Souvent, ma mie, souvent.

Au retour de nos modernes croisades, n'oublions pas, restons courtois...